ISBN
| 978-2-912795-52-6 |
EAN
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Collection
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Date de parution
| 26-04-2013 |
Auteur 1
| Laurent GUDIN |
Auteur 2
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Format
| 28,5cm x 28,5 cm |
Nombre de pages
| 160 pages |
Reliure
| Relié, pelliculé brillant |
Les faux-lions de la tradition sénégalaise.
La danse du faux-lion (Simben wolof) est une manifestation populaire organisée dans toutes les régions du Sénégal, lors de grandes occasions comme la fête de l’indépendance, la fête de la jeunesse, les combats de lutte ou de boxe, les matchs…
Le faux-lion (simkat) est un rite de possession qui remonte à l’époque où le Sénégal était couvert d’épaisses forêts peuplées d’animaux sauvages. La légende dit que le chasseur qui survivait à l’attaque du lion perdait la tête, rugissait, ne mangeait plus que de la viande crue, des poils lui poussaient sur le corps. Il était le lion.
Aujourd’hui, des hommes se déguisent en lions portant un maquillage où le rouge et le noir dominent, le visage est barré de moustaches et l’aspect se veut terrifiant. Ils arrivent, annoncés par des tam-tams, rugissant. Ce livre, tout en photos, est un legs à la conservation du patrimoine immatériel africain. Il met en valeur le pouvoir et la beauté du simb tels qu’ils apparaissent sous le regard du photographe Laurent Gudin.
Il retrace les différentes vies du Simbkat, de son antre où se fait la métamorphose à son lieu de chasse-exhibition. Pendant plusieurs années, Laurent Gudin, chasseur d’images de faux-lions, a ainsi réussi à aller au-delà de la valeur documentaire des corps, des costumes et des situations pour recréer, voire créer, des ambiances qui rendent à chaque image sa part de vérité. Ce livre-album photos est un kaléidoscope sincère dans lequel l’artiste traduit la relation intime qu’il a su créer avec les Simbkats.
L'auteur :
Laurent GUDIN, a fini par délaisser son métier de directeur artistique dans la presse magazine (Actuel, Glamour, Rock & Folk…) pour se consacrer entièrement à la photographie. Aux portraits, plus particulièrement. De sportifs, notamment : athlètes, cyclistes, cavaliers, pilotes moto, marathoniens et autres conquérants de l’extrême, anonymes ou champions. Jusqu’à ce que peu à peu il se passionne, de façon quasi-exclusive, pour les gladiateurs des sports de combat. Et devienne ainsi non seulement un habitué des salles, des vestiaires et des rings mais aussi un ami, voire le confident de nombreux boxeurs.
Comme par ailleurs il a su depuis toujours multiplier et entretenir toutes sortes de connexions africaines, c’était écrit : lors d’un voyage à Dakar, il se devait de découvrir la lutte sénégalaise… Rapidement, il assistait à des combats, côtoyait les lutteurs et leur entourage et tombait littéralement sous le charme du Lamb. En totale immersion, il accumulait bientôt des dizaines de clichés, ce qui lui valait d’être adopté par ce milieu encore méconnu des Européens. Et même de gagner la confiance de la superstar de la discipline, le « Roi des Arènes », le grand Yekini en personne !