Nous sommes en 1942, la Seconde Guerre mondiale vient de frapper à la porte d'un petit village minier du sud de la Sicile. Là, vit un jeune orphelin du nom d'Alfredo, et sa protégée, Laura. Alors qu'ils n'ont jamais vu le monde, la guerre les emportera tous deux jusqu'en Corse, à Saint-Florent, où ils découvriront le milieu des réseaux de la Résistance et, de façon apparemment fortuite, les racines d'Alfredo : sa vraie famille. Cependant, où se tient la vérité pour ce petit Sicilien des mines de soufre ? Pourquoi la découverte de son passé le mène-t-il de vérités en vérités toujours plus dérangeantes ? Dans le décor méditerranéen d'une Seconde Guerre mondiale qui emporte ces âmes simples dans son tourbillon, il découvrira au fil de son voyage forcé les Malva, des membres bien tourmentés de "sa" famille, unis par des contradictions dont il se sait désormais être la clé.
Il comprendra surtout, pourquoi lui, Alfredo, a toujours dû vivre dans le silence oppressant des regards des habitants de son village natal. Il découvrira enfin "le trésor" que les Malva ont payé pour obtenir finalement un silence "bien arrangeant".

Olivier Gaurin, né en 1959 à Paris, commence l’escrime à l’âge de cinq ans et l’aïkido à quinze ans. Un des plus jeunes 3^e dan français de l’époque, il a vingt-quatre ans. Après avoir terminé ses études de philosophie, il décide de partir au Japon pour trois mois, il y restera onze ans, se mariera avec une Japonaise et finalement avec son pays d’adoption, y passant l’ultime examen technique de 4^e dan. Parlant japonais, pratiquant journalier de l’Aïkikaï de Tokyo, élève de Kisshômaru Ueshiba et des maîtres reconnus du dojo central, attentif à chercher toujours plus loin le sens de l’art qu’il pratique, il y poursuit sa recherche avec assiduité et décide d’écrire pour transmettre son expérience. Après plusieurs allers-retours entre la France et le Japon, il s’installe dans le sud de Tokyo où il vit aujourd’hui.

DU MÊME AUTEUR :

LE BOUDDHA BARBU, de Olivier Gaurin

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